Le Sang des 7 Rois : Livre Premier, Régis Goddyn, Tome 1/7 du Sang des 7 Rois, 2013, 400 pages.
Un roman de fantasy paru cette année ? Ecrit par un français ? Avec une magnifique couverture de Yann Tisseron ? Même si cela ne sent pas l'énorme originalité au premier abord ? Oui, ça me va, je tente.
Je dois avouer n'avoir eu aucune attente en commençant ce livre. À vrai dire, c'est seulement après l'avoir terminé que j'ai appris qu'il s'agissait du premier roman de l'auteur, ainsi que le premier tome de cette heptalogie (soit une saga de 7 romans). Et bien chapeau. Ou heaume, c'est plus dans l'univers.
L'intrigue démarre doucement, et on met quelques temps avant de comprendre qui va être le héros de l'histoire. Orville sera celui-ci, capitaine qui m'a semblé légèrement balourd et peu intéressant pour commencer, mais qui s'avérera plus intelligent et sympathique que prévu. D'une simple tâche de suivre des kidnappeurs d'enfants, il va se retrouver plonger dans les grandes intrigues du monde.
Intrigues que l'on suit en parallèle via différents protagonistes, ce qui nous permet de savoir beaucoup de choses. Une bonne chose puisque cela rassasie notre besoin de révélations, mais un petit doute sur la manière dont l'histoire va tenir pendant 7 tomes. Mais n'anticipons pas, et savourons ce premier tome qui pose de bonnes bases, avec des personnages qui s'insèrent petit à petit et son lot de complots à démonter.
Bien sûr, on notera quelques petits défauts (des répétitions dans les explications, les noms des royaumes qui n'en sont pas, une carte peu détaillée, ...), mais il faut avouer que cela fonctionne. La preuve, j'étais plutôt apeuré par les nombreux blocs de texte compacts qui s'offrait à moi (à la manière d'un Trône de Fer ; et bien qu'y ayant déjà pensé, j'attendrai la lecture d'un deuxième tome avant d'oser comparer les deux) mais je ne les ai très rapidement plus remarqués tant l'écriture est fluide, aidée par un style privilégiant les phrases courtes.
Pour finir, il faut que je retourne dans le récit en lui-même et que je parle de l'élément le plus essentiel du livre, sur quoi tout repose et qui est une idée brillante : le sang bleu. Parce qu'il se pourrait que cela soit plus qu'une expression. Et s'il était littéralement bleu pour certains ?
« Il n’y a pas de magie, Orville, mais des capacités et des écarts par rapport à ce que la moyenne des hommes peut faire. »
Et une lecture pour le Challenge Francofou.
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