Le Trône de fer, l'Intégrale 3, George R.R. Martin, 2000, 1150 pages.
Après
l'Intégrale 1 et
l'Intégrale 2, place tout à fait étonnamment à l'intégrale 3. Je me suis permis de bien attendre avant de m'y mettre, recherchant le moment optimal. Et il était là, encore plein d'envie et de motivation après une lecture du
Sang des 7 Rois enthousiasmante. Feu à volonté !
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Le Trône de fer est une aventure en soi. Tout d'abord parce qu'il faut attendre près de 200 pages pour retrouver tous les narrateurs (même si le dernier rencontré n'était pas forcément la meilleure nouvelle possible, désolé Sam). Et puis parce qu'il y a toujours cette impression par moment de lire
Le Silmarillion, avec sa douzaine de noms de personnages et de lieux par page. Cela fait un peu peur au départ, jusqu'à se qu'on reprenne ses marques et tout le bonheur qui va avec. Ne vous inquiétez, il y a du temps pour ça.
Avant d'ouvrir cette nouvelle intégrale, je doutais un peu. Est-ce que c'est vraiment aussi bon que ça ? Est-ce que je ne me suis pas un peu emballé sur les deux premiers tomes ? Est-ce que je ne me le survends pas du fait de sa réputation ? Ahaha, que de bonnes blagues. Non, définitivement, cette saga est légendaire.
Aux alentours de la page 700, je me suis rendu compte qu'il n'y avait eu aucun gros rebondissement. Pourtant, je ne m'ennuyais absolument pas. J'apprécie plus ou moins tous les narrateurs (même Sansa désormais, c'est dire), même si j'avoue avoir un faible pour les chapitres de Tyrion et de Jaime. Ce qui peut s'expliquer par le fait qu'ils sont souvent les plus immergés dans les complots et jeux de pouvoir, ce qui reste le plus intéressant. Et quelle ne fut pas ma joie quand la première scène de Tyrion eut lieu avec Pod et Bronn : le trio légendaire est dans la place ! Par la suite, on ne verra malheureusement que trop peu Podrick Payne, qui reste l'un de mes personnages préférés.
Bref, 700 pages complètement prenantes et totalement maîtrisées. Avec même un petit aspect philosophique par moment (bon honnêtement j'avais repéré plusieurs petits instants de réflexions, mais je ne me souviens que d'un seul : un individu vaut-il plus ou moins que la vie d'un groupe, avec Stannis). Pas de grandes surprises, mais les choses prennent leur place petit à petit. Et puis tout changea. Parce que peu de temps après que je me fasse cette réflexion, Monsieur Martin a décidé de faire un peu de rebondissement. Et ce que je viens de dire est pire qu'un euphémisme. De la folie jusqu'au bout, de l'inattendu en veux-tu en voilà encore plus. Et même dans les 150 dernières pages, où j'ai cru que ça allait se tasser et se préparer pour le tome 4, ce n'est qu'une occasion de plus pour bouleverser la vie de Westeros. Rien que l'avant-dernier chapitre est monumental.
J'ai terminé ce troisième tome et je n'ai qu'une envie : lire le tome 4. Après cette fin tonitruante, je n'ai absolument aucune idée de la tournure que vont prendre les événements. Je ne sais qu'une chose : cela sera bien, et même plus que bien.
« On fait par trop ttt ttt dans ce royaume, si vous me demandez. »