Soleil couchant, Osamu Dazai, 1947, 201 pages.
Il est l'heure, comme chaque fin de mois, d'une lecture dans le cadre du Challenge Écrivains Japonais d'Adalana. Au programme d'Avril : Osamu Dazai.
Je n'étais pas franchement emballé à première vue par l'auteur, à l'exception d'un extrait de sa fiche Wikipédia le disant connu pour son "obsession pour le suicide et son sens aigu de la fantaisie". Malheureusement, suicide oui, fantaisie non, au moins pour le titre sur lequel mon choix s'est porté, Soleil couchant. Un livre choisi pour une raison tout à fait raisonnable : c'est le plus petit que j'ai trouvé (vous pouvez me huer).
Autant le dire tout de suite, je n'ai pas apprécié cette lecture. C'est plat, et il se ne se passe pas grand chose. Ou plutôt, je n'ai absolument pas réussi à accrocher à ce qui se passait. Les personnages ne m'ont pas semblé attachants, et je n'étais absolument pas touché. Pour un livre basé exclusivement sur l'évolution des personnages, c'est gênant. J'ai cherché des raisons pour expliquer cette distance vis-à-vis des héros, et peut-être cela vient-il de la construction du récit, avec des ellipses un peu troublantes.
Je veux bien croire que cela soit une représentation d'une déchéance globale de l'aristocratie nippone, la photographie d'une époque. Mais, hormis peut-être le début, cela ne m'a absolument pas paru spécifique à une classe sociale. C'est simplement le destin morose d'une famille quelconque.
Je n'en rajouterai pas, je pense que vous aurez compris que je n'ai pas aimé. Néanmoins, si vous êtes adepte du genre (même si je ne sais pas trop quel genre), vous pouvez essayer.