Renégats, David Gemmell, 1989, 441 pages.
David Gemmell est, de ce que j'ai lu, un grand auteur d'heroic fantasy britannique. Je dois avouer que je ne connaissais son nom que très vaguement, et n'avait jamais rien lu de sa part (oui, je dis souvent cela...). Vous vous demandez surement pourquoi j'ai choisi de lire ce livre ? Non ? Vraiment ? Bon, je vous le dis quand même : le titre était sympa. Bien meilleur à mon goût que sa version anglaise d'ailleurs : Knights of Dark Renown. Y'a pas à dire, Renégats, ça fait un bon titre. Ajoutez à cela une couverture qui donne le ton du récit, et une quatrième de couverture pas repoussante, et c'est parti !
Oh, j'ai parlé plus haut d'heroic fantasy. Ma connaissance des termes permettant de classer les livres en différentes catégories étant aussi grande qu'un haricot blanc dans un champ de ballons de kinball, tout ce que j'en dis peut être soumis à contestation. L'heroic fantasy se caractérise principalement, selon moi, par une histoire se déroulant dans un univers moyenâgeux, avec souvent un peu de magie et une lutte du bien contre le mal (en très résumé). Ce qui collerait pour Renégats.
Mais en cherchant un peu (ok, j'ai lu wikipédia, mais ça compte quand même, non ?), il semblerait qu'une nuance m'ait échappé. Dans l'heroic fantasy, il y a un héros, potentiellement accompagné d'un ou deux camarades. Mais quand il s'agit d'un groupe ou de plusieurs personnages principaux, on se retrouve dans de la high fantasy. Ce qui est le cas ici. Ça n'apporte pas grand chose pour la lecture, mais un peu de culture inutile et conflictuelle (parce que j'imagine bien que tout le monde ne doit pas être en accord sur ça), ça ne peut pas faire de mal.
Bref, le livre en lui-même.
Si vous voulez faire découvrir la high/heroic/blabla fantasy à quelqu'un, je pense que ce livre est parfait. Il comporte tous les éléments de base, c'est simple, ça se lit facilement. Rien de vraiment particulier, hormis la manière dont la magie est perçue (une jolie trouvaille). On devine la plupart des rebondissements avant qu'ils n'aient lieu, mais pour autant ça reste un livre sympa, grâce notamment au nombre de personnages que l'on suit, donnant du rythme au roman.
Il faut tout de même que j'évoque la fin. Assez brusque. Personnellement, ça ne me dérange pas particulièrement. L'essentiel y est, et je préfère cela à une fin à rallonge qui n'apporte rien et gâche un peu le dénouement. Mais cela pourra "choquer" certains d'entre vous.
Je vais moi-même finir légèrement brusquement, mais pour une autre raison : léger "coup de gueule" contre la traduction. J'ai rarement vu autant de coquilles et de mots manquants dans un livre. J'ose presque espérer qu'il n'y a pas eu de relecture, cela pourrait donner une explication...
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