Patients, Grand Corps Malade, 2012, 164 pages.
Il est vrai que mes lectures principales se trouvent du côté de la science-fiction/fantasy/..., mais je ne me fixe aucune limite (oui, c'est mon côté rebelle). Ainsi, je me suis donc retrouvé à lire Patients. Enfin, je dis "lire", mais je devrais peut-être plutôt dire "dévorer", car en à peu près 2 heures il n'en restait rien.
Bon, il n'est pas bien long, ça aide. Mais au-delà de ça, je l'ai lu d'une traite sans avoir eu une fois l'envie de le quitter, ce qui me semble être un signe d'appréciation. Pour employer une expression totalement dénuée de sens : "ça se lit tout seul" !
Pourtant, l'histoire n'est pas des plus joyeuses : la vie dans un centre de rééducation.
Je vais essayer d'éviter les stéréotypes, du genre "on comprend ce que ça fait d'être tétraplégique". Je ne pense pas qu'on puisse réellement imaginer ce qu'endurent les handicapés en général. De toute manière, ce n'est pas le but ici. Enfin, pas le but premier en tout cas : Grand Corps Malade n'écrit pas pour faire pleurer dans les chaumières (soit dit en passant, plus personne n'a de chaumière), ni pour s'apitoyer. On n'est pas dans le larmoyant, ni dans le documentaire télévisuel chiant.
Non, dans ce livre, Grand Corps Malade exprime simplement les choses telles qu'elles sont, telles qu'il les a vécues, avec le plus souvent une pointe d'humour rendant le texte irrésistible. Je ne vais pas m'éterniser sur cela, la quatrième de couverture l'exprime très bien.
Un livre parfois triste, parfois drôle, parfois les deux en même temps. En tout cas, un livre qui se lit toujours avec plaisir. Et puis, si vous connaissez un peu Grand Corps Malade et que vous appréciez ses textes, foncez, c'est dans la même veine. Si vous ne le connaissez pas (mais si, vous savez, le monsieur avec une canne, qui a popularisé le slam en France), cela sera l'occasion !
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