La Débusqueuse de mondes, Luce Basseterre, 2017, 379 pages
D'Guéba est une débusqueuse de mondes. Avec Koba, son cybersquale, tout autant vaisseau qu'être conscient, elle parcourt l'espace à la recherche de planètes abandonnées auxquelles elle pourra donner une nouvelle vie pour ensuite les revendre. Sur une de ces planètes dévastées, elle recueille un jour un naufragé, Otton, un humain ancien esclave. Un passager temporaire qui va s'avérer plus difficile que prévu à débarquer.
La Débusqueuse de mondes est un space-opera. C'est la meilleure définition que je puisse en faire. On s'y déplace dans l'espace, on visite plusieurs planètes, on rencontre diverses espèces extraterrestres, on participe à quelques moments de tension et de combat, on essaye d'y démêler une machination à grande échelle, ... Tout ce qu'on peut imaginer comme base d'un space-opera est dans La Débusqueuse de mondes.
Et ça fonctionne bien. Ça ne révolutionne rien, il n'y a rien d'incroyable dans l'écriture ou dans l'intrigue, mais ça n'en est pas moins une lecture simple, efficace et agréable. Tel qu'on peut l'imaginer et l'attendre d'un 'petit' space-opera. Le seul bémol concerne la fin, qui ne clôt pas vraiment tous les fils ouverts, ou un peu à la va-vite, sans leur accorder l'importance qui était laissé supposer. Ça a en un sens un côté réaliste, les aléas de la vie peuvent toujours modifier les plans établis, mais ça reste un peu insatisfaisant. C'est toutefois minime et c'est bien compensé par le cadre sympathique à explorer, par la présence des cybersquales et par le triple point de vue qui est bien utilisé, ne radote pas et sert à entrevoir les petites cachotteries de chacun. La Débusqueuse de mondes est un sympathique roman. Et si on devait lui donner une note, ça serait assurément space-opera/20.
Couverture : Alain Brion
D'autres avis : Lhisbei, FeyGirl, ...
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