jeudi 29 mai 2014

Ian McDonald - Brasyl

Brasyl, Ian McDonald, 2007, 395 pages.

Le lecture du mois de mai du Cercle d'Atuan. L'occasion de poursuivre ma découverte de Ian McDonald après une bonne expérience et une moins bonne. Autant le dire tout de suite, c'est dans la deuxième catégorie que se range Brasyl.

Cela ne commençait pourtant pas si mal. Trois histoires, trois époques, un pays : le Brésil. En 1732, le père Quinn mène l'enquête pour son ordre ; en 2006 Marcelina est une productrice de télévision ; en 2032, Edson cherche à faire fortune. Des chapitres courts et une alternance des points de vue, donc du rythme.

Sauf que cela ne mène à rien. Les histoires mettent trop longtemps à se lancer, le rythme est lent, et quand elles le font c'est seulement pour s'embourber dans une théorie de physique quantique incompréhensible. Les personnages ne rattrapent rien : ils sont froids, on ne s'attache pas, on ne s'implique pas. Il faudra en plus attendre les 30 dernières pages pour envisager réellement de comprendre les liens entre les trois histoires. Tout ça pour une fin insatisfaisante qui laisse autant de questions que de réponses.

Le fond n'est pas au rendez-vous. Peut-être que la forme peut venir sauver le livre ? Eh bien non. Le Brésil est fortement présent. On y est immergé. Trop immergé. Ian McDonald parsème son texte d'une pléthore de terme portugais (à la louche, je dirais bien au moins un par page). Oui, ça fait couleur locale. Mais l'intérêt s'effrite rapidement et cela rend surtout la lecture laborieuse.

Arrêtons-nous là. Brasyl n'est pas une lecture recommandable. Globalement inintéressant et compliqué à lire, les rares bonnes idées sont noyées dans la masse de défauts. Un McDonald à oublier.

Les avis des autres Atuaniens : Hilde, Vert

dimanche 25 mai 2014

Timothée Rey - Gros-Œuf et Petit-Œuf / Les Griffes du Grogneur

Gros-Oeuf et Petit-Oeuf / Les Griffes du Grogneur, Timothée Rey, 2014/2006, 8/23 pages.


C'est par Vert que j'ai fait la connaissance de Timothée Rey. Sans avoir encore eu l'occasion de le lire. Quelle meilleure occasion pour cela que les deux nouvelles mises en ligne gratuitement par Les Moutons Électriques ?


Gros-Oeuf et Petit-Oeuf est un très court conte sur la création du Soleil et de la Lune, préalablement introduit par une discussion entre la conteuse et N'a-Qu'un-Œil le chamane. Sympathique. Je me suis surpris à la relire plusieurs fois, dans tous les sens, pour en saisir toutes les possibles imbrications.

Les Griffes du Grogneur est une nouvelle plus longue et pourtant plus anecdotique. N'a-Qu'un-Œil mène l'enquête après un double meurtre dans une grotte. Ambiance Mystère de la chambre jaune. Sans rebondissement, le soigneur inspecte les lieux, fait quelques déductions à l'écart du lecteur et trouve le coupable. Un peu trop rapide et direct pour être prenant, on en gardera la découverte d'une ambiance préhistorique (aux intonations indiennes pour les noms).

Rien d'immanquable dans ces deux textes mais une gentille entrée en matière dans l'univers de Les Souffles ne laissent pas de traces. Si vous avez 5 minutes, littéralement, lisez le sympathique Gros-Oeuf et Petit-Oeuf.


Première participation au Rupestre Fiction

vendredi 23 mai 2014

Laurent Kloetzer - Mémoire vagabonde

Mémoire vagabonde, Laurent Kloetzer, 1997, 308 pages.

Il y a des livres qu'on aimerait aimer. Parce que l'histoire semble différente, ambitieuse, fascinante. Parce que l'on sent qu'il pourrait se passer quelque chose. Mémoire vagabonde fait partie de cette catégorie. J'aurais aimé l'aimer.

Jaël de Kherdan. Écrivain aventurier. Un Aramis qui vivrait de l'écriture de ses (mé)faits, c'est ainsi que je l'imagine. Au passé trouble. À la mémoire trouble. Dont les livres ne semblent pas forcément raconter la même histoire que ses souvenirs.

Mes espoirs étaient plutôt satisfaits par ce début de roman. Un personnage fort, un mystère à base de livres et de réalité, la promesse de l'aventure. Et puis ce fut la déroute. Je n'ai presque qu'un reproche à faire : l'histoire est compliquée, voire carrément incompréhensible par moment. Je peux comprendre qu'un livre soit confus, qu'il y ait une nécessité à cela. Mais là, c'est simplement trop confus. Et la résolution n'est pas à la hauteur de l'effort demandé.

Pourtant, il y a des idées intéressantes dans Mémoire vagabonde, en particulier son héros et sa maladie. Mais c'est comme si rien n'aboutissait, comme si l'on enchaînait des potentiels sans jamais les utiliser. Peut-être aussi y a-t-il trop de choses. Cela donne une légère impression d'amoncellement, de fouillis. Et cette sensation de ne jamais recevoir les clés pour tout comprendre, de ne même pas savoir s'il y a quelque chose à comprendre.

Dommage. C'est le mot qui résume le mieux mon avis. Un vrai potentiel, de bonnes idées, un personnage charismatique. Mais une histoire qui ne suit pas et un ensemble qui n'en est pas un. Dommage. J'aurais aimé l'aimer.

mardi 20 mai 2014

Thierry Di Rollo - Le Paradoxe de Grinn

Le Paradoxe de Grinn, Thierry Di Rollo, 2011, 29 pages.

À l'occasion de la sortie le 13 mai de Drift de Thierry Di Rollo, la nouvelle gratuite du mois de mai offerte par Le Bélial' est Le Paradoxe de Grinn, du même auteur, à télécharger ici.

J'étais enthousiaste avant de me lancer, ayant vu de bons retours. Je le suis beaucoup moins après.

Le Paradoxe de Grinn repose sur deux éléments. Premièrement le paradoxe en lui-même, une sombre théorie sur la réalité, la singularité et la potentialité. Je n'arrive pas à savoir si elle n'est là que pour servir de cadre et d'excuse ou s'il y a vraiment quelque chose à en tirer et comprendre. En ce qui concerne la deuxième solution, sachez que je suis personnellement dans le flou le plus total.

Mais il y a autre chose dans cette nouvelle. Un duel entre deux hommes, une lutte entre l'éternité et la brièveté d'une vie. Une vengeance. Expéditive. Trop expéditive. Et parfaitement incompréhensible, sur la manière, pour l'idiot que je suis.

Très clairement, je suis passé à côté de cette nouvelle. Essayez, à vos risques et périls, si vous le désirez, vous pourriez au moins trouver le cadre sympathique. Ou alors contentez-vous d'admirer la belle couverture d'Olivier Jubo, c'est surement ce qu'il y a de mieux dans ce récit.

vendredi 16 mai 2014

Justine Niogret - Coeurs de rouille

Coeurs de rouille, Justine Niogret, 2013, 273 pages.

Je me souvenais avoir lu du bien de ce livre à sa sortie. Je ne me souvenais pas que la quatrième de couverture était l'une des pires de tous les temps, spoilant ouvertement le mystère du livre. Il est donc raisonnable de l'écrire en gras : quand vous aurez le livre entre vos mains, n'en lisez pas la quatrième de couverture !

Heureusement pour moi, ce n'est qu'à la fin de ma lecture, en la lisant, que je m'en suis rendu compte (me rappelant enfin la mise en garde, huhu.). Que Griaule bénisse la blogosphère de me donner la confiance (et la mémoire) de choisir des livres sans en relire le pitch.

Heureusement encore, car c'est bien ce mystère qui m'a fait me questionner durant toute ma lecture (et qui m'aurait presque tenu en haleine si j'en avais eu le temps). Quelle est cette cité ? Qu'y a-t-il à l'extérieur ? Et je n'ai pas été déçu de la réponse (qui m'était restée imprévue).

Mais Coeurs de rouille est bien plus qu'un simple mystère. C'est avant tout une aventure angoissante dans les méandres d'une cité. Ambiance road-trip post-apo. L'histoire et l'atmosphère sont sombres, durs, tristes, aidées en cela par un certain minimalisme, que ce soit par le cadre unique et ce quasi-huis clos que par le nombre restreint de personnages (3 en tout).

Le roman est court (et en plus doté d'une large typographie). Mais il ne faut pas beaucoup de mots à Justine Niogret pour plaquer une ambiance forte et oppressante. Cela laisse largement le temps de proposer une course-poursuite sans temps mort et quelques rudes moments de réflexion pour notre héros (sur la vie, les sentiments, les souvenirs).

Ne vous fiez pas à la couverture, Coeurs de rouille est loin d'être rose. Mais il est aussi loin d'être mauvais.

Sixième participation au challenge SFFF au féminin

mardi 13 mai 2014

Valerio Evangelisti - Nicolas Eymerich, inquisiteur

Nicolas Eymerich, inquisiteur, Valerio Evangelisti, Tome 1/? de Nicolas Eymerich, 1994, 210 pages.

C'est grâce à Nébal que j'ai fait la connaissance de Valerio Evangelisti. Et lire de la science-fiction italienne, ce n'est pas tous les jours. Lire de la fantasy italienne non plus. Alors les deux en même temps...

Nicolas Eymerich est un personnage historique ayant réellement existé. Prêtre dominicain du XIVème siècle, il devient en 1357 l'inquisiteur général d'Aragon. Il écrira le Directorium Inquisitorum, le texte de référence de l'inquisition.

Prenant quelques libertés avec la réalité (ce qui n'exclut pas une base historique documentée), c'est en 1352, au moment de sa prise de fonction (et "prise" est le terme à employer), que débute les aventures contées par Valerio Evangelisti. Dans ce premier roman, Nicolas Eymerich se retrouve face à sa première enquête : de mystérieux bébés bifaces.

Nicolas Eymerich, inquisiteur est construit et se lit comme un polar. La quatrième de couverture compare le héros à Sherlock Holmes et il y a de ça, que ce soit par son intelligence, son amour du mystère et des énigmes ou son "dégout" de ses contemporains. Peu importe ce que l'on peut penser de ses convictions, Nicolas Eymerich est un personnage entier, qui va jusqu'au bout de ses idées et n'a pas peur des conséquences. Il n'a pas grand chose à première vue pour être aimé et pourtant il porte le roman.

On pourrait croire que ce livre est un polar historique. C'est bien plus que ça. Tout d'abord, je rajouterai quelques effets surnaturels, une pointe de fantastique, à ce récit. Mais surtout, l'aventure d'Eymerich est entrecoupée de deux autres histoires.

La première, dans notre présent, conte les efforts de Marcus Frullifer pour faire accepter sa théorie des psytrons (qui expliquerait tous les événements surnaturels) puis nous dévoile sa théorie en elle-même. Enchaînement de nombreux concepts et mots compliqués, c'est de la hard-science du plus bel effet. Ou plus précisément, si j'ai bien compris, une parodie de hard-science. Qui fait tout aussi peur et parait tout aussi incompréhensible pour l'ignare que je suis.

La deuxième se déroule dans le futur où un vaisseau spatial, dirigé par un abbé et utilisant la théorie de Frullifer, part dans une quête mystérieuse. Ne semblant n'avoir aucun rapport au départ, ce voyage et l'aventure de Nicolas Eymerich finiront par se rejoindre sur plusieurs points.

 C'est donc, si vous avez bien suivi, un polar historique fantastique et hard-science-fictif. Un mélange qui peut faire peur mais qui fonctionne parfaitement. Valerie Evangelisti dose parfaitement les genres et réussit l'exploit de toujours retomber sur ses pattes, notamment grâce à une fin convaincante.

dimanche 11 mai 2014

Roland C. Wagner - Cette crédille qui nous ronge

Cette crédille qui nous ronge, Roland C. Wagner, 1991, 133 pages.

Troisième étape dans les novellas de Roland C. Wagner. Après une première bonne découverte, Le Serpent d'angoisse, mais une deuxième lecture moins convaincante, Celui qui bave et qui glougloute, de quel côté penchera la balance avec Cette crédille qui nous ronge ?

Océan, une planète étrangère, colonisée par la Terre, dans un futur lointain. Où les gens parlent une langue française déformée (je n'ai pas pu m'empêcher d'y voir une forme proche du québécois et de lire plusieurs fois en mettant à l'accent...). Où le débat fait rage entre les carnivs et les vegets : doit-on tuer et manger les animaux ?

L'axe de réflexion du livre est assez clair. La portée de sa réponse bien moindre. Le plus intéressant est finalement de voir les changements que la société a connu : la psychologie est une science, la Terre est surpeuplée et la vie en son sein en est profondément bouleversée, le meurtre a été éradiqué,... Malheureusement, on ne fait que survoler tous ces aspects pour se concentrer sur une seule question : viande ou pas viande ?

Cette petite frustration passée, le récit reste intéressant. On suit Quartz B dans sa quête pour répondre à la Question Alimentaire. Novella oblige, ça va vite, ça se lit vite, ça s'enchaîne, ça en devient un petit thriller. Un bon livre avec de sympathiques illustrations animalières de Philippe Caza. Reste un deuxième épilogue troublant, qui tend légèrement au désespoir et conclut l'oeuvre sur une note négative. C'est triste.

vendredi 9 mai 2014

Feux Divers #5 - Femmes rupestres

Vert a encore frappé et, faible que je suis, me voilà reparti dans un challenge un peu bizarre. Dans le même temps, le challenge de Tigger Lilly est bien lancé. Petit point sur les deux.

SFFF au féminin

Le challenge SFFF au féminin est organisé par Tigger Lilly jusqu'au 8 mars 2015. Le but : lire de la SFFF écrite par des femmes.
Après deux mois, j'en suis rendu à 5 participations : un essai de bit-lit moyennement concluant, deux bonnes lectures de Nancy Kress et deux très bonnes lectures.
Après avoir pas mal enchaîné fin avril/début mai, je vais reprendre un rythme plus "normal" (ce n'est pas ma faute, il y a plein de titres d'auteurs masculins qui me crient de venir les lire). Attendez-vous en tout cas à recroiser du Ursula Le Guin dans un avenir proche. Et d'autres auteures à déterminer.

- Les Hommes dénaturés de Nancy Kress
- Le Dit d'Aka & Le Nom du monde est forêt d'Ursula Le Guin
- Sans âme de Gail Carriger
- L'une rêve, l'autre pas de Nancy Kress
- Sans parler du chien de Connie Willis



Rupestre Fiction

Le challenge Rupestre Fiction est organisé par Vert jusqu'au 31 août 2014.
Après nous avoir fait lire des histoires d'amour l'été dernier, l'objectif de cette année est de lire des histoires se déroulant pendant la préhistoire. Une préhistoire au sens large où les Celtes peuvent côtoyer les dinosaures.
Même si mon inspiration me donne beaucoup de noms de BD, je devrais tout de même continuer à me restreindre aux romans. Comme beaucoup, cela pourrait être l'occasion de lire La Guerre du feu de Rosny-Ainé. Ou d'autres choses. Je garde la surprise pour l'instant (et du temps pour trouver des idées). En tout cas, ce ne sera pas Pourquoi j'ai mangé mon père de Roy Lewis, déjà présent sur ce blog.



mercredi 7 mai 2014

Connie Willis - Sans parler du chien

Sans parler du chien, Connie Wilis, 1997, 535 pages.

Je connaissais Connie Willis de nom, notamment pour toutes les chroniques positives que j'ai pu lire sur sa série Blitz. Sans aucun esprit de contradiction, je me suis donc décidé à lire... Sans parler du chien.

L'histoire jongle, voyage temporel aidant, entre trois époques. En 2057, le présent, la cathédrale de Coventry est en train d'être reconstruite. En 1940, date de destruction de la cathédrale lors d'un raid nazi, les historiens cherchent ce qui est advenu de la potiche de l'évêque. En 1888, l'époque principal du récit, un chat a été sauvé : paradoxe temporel en vue.

Même si cela peut sembler un peu chargé au départ, l'histoire se cale rapidement et est étonnamment peu compliquée à suivre. Le thème du paradoxe temporel, central et habituel dès que l'on parle de voyage dans le temps, est amené par étapes et détaillé pour être le plus compréhensible possible. En parallèle de ce paradoxe, la question principale est "qu'est-ce qui fait l'Histoire ?" : les actions individuelles, les petits riens, les forces supérieures,... Tous les éléments sont traités avec de nombreux exemples à l'appui et en particulier la bataille de Waterloo.

Sans parler du chien c'est aussi, comme son titre l'indique, un hommage à la littérature. Tout d'abord à Trois hommes dans un bateau (sans parler du chien) de Jerome K. Jerome : le cadre est identique et les références sont multiples. Il n'est pas gênant de ne pas connaître le livre, mais cela vous donnera peut-être envie, comme moi, de le lire ensuite. Un autre hommage est fait à la littérature policière des années 1930, Agatha Christie en tête. La deuxième partie du roman tend vers le polar et reprend, en les citant explicitement et en s'en amusant, tous les codes du genre.

De la réflexion et des références donc. Mais n'ayez pas peur, cela est parfaitement intégré. Sans parler du chien est avant tout une histoire légère, une aventure dans l'Angleterre victorienne qui se lit comme un thriller avec toujours une pointe d'humour et de loufoquerie qu'on qualifierait facilement "d'humour anglais" si Connie Willis n'était pas américaine. Le tout est porté par un texte fluide, un enchaînement de courts paragraphes et de nombreux dialogues. Un texte vivant pour un bon moment.

Cinquième participation au challenge SFFF au féminin

lundi 5 mai 2014

Nancy Kress - L'une rêve, l'autre pas

L'une rêve, l'autre pas, Nancy Kress, 1991, 154 pages.

Qui ne s'est jamais dit "si je pouvais ne pas dormir, je pourrais faire tellement plus de choses" ? Lire des livres par exemple. Et pourquoi pas L'une rêve, l'autre pas. Où Leisha, l'héroïne, est une Non-Dormeuse.

Par une manipulation génétique, décidée par ses parents, Leisha n'a pas besoin de dormir. Ce n'est pas le cas d'Alice, sa soeur jumelle (et non prévue). En résulte, notamment, un décalage d'apprentissage entre les deux soeurs.

Bien que participant à la conclusion du récit, le lien entre Alice et Leisha ne forme pas le coeur de cette novella. À la différence de ce que le titre pourrait laisser présager, Nancy Kress ne parle pas de l'importance du sommeil et des rêves ou des différences d'évolution entre une personne dormant et une personne ne dormant pas. Même si l'on peut voir quelques réflexions sur la construction de la famille, cela reste une petite déception par rapport à ce que j'avais anticipé.

Mais alors, de quoi parle ce livre ? Des minorités, de leur intégration dans la société, de l'effet de masse. De nos systèmes de pensée en général. Et c'est pas joli joli.

L'une rêve, l'autre pas est une lecture sympathique. À la fois par la forme, de courts paragraphes, du rythme et une maquette des Éditions ActuSF très agréable à lire, que par le fond avec quelques axes de réflexion qui ne peuvent que parler à chacun. Et une petite note d'espoir pour finir. C'est toujours bon à prendre.

Quatrième participation au challenge SFFF au féminin