mardi 2 juillet 2013

Jean Ray - Malpertuis

Malpertuis, Jean Ray, 1943, 256 pages.

Grâce au Naufragé Volontaire, j'ai découvert une chose étonnante : les belges ne font pas que des bandes dessinées ! Bon, d'accord, je m'en doutais un petit peu, mais quand même... Il me faut avouer que je n'avais jamais entendu parler de Jean Ray. C'est désormais chose faite, avec la découverte de Malpertuis, dont la chronique de Julien avait laissé planer le mystère et l'envie d'en savoir plus.

Autant le dire tout de suite, je n'ai pas été autant emballé que lui. Tout tient sur le mystère, sur le fait de comprendre ce qui se passe. Sauf que j'ai assez rapidement compris de quoi il s'agissait... Je ne saurais vraiment expliquer pourquoi, si ce n'est la lecture d'un autre livre utilisant un principe proche (et je ne peux en dire plus pour vous préserver votre suspense). Dans tous les cas, cela m'a un peu gâché cette aspect du roman.

Mais tout n'est pas négatif. Bien que j'ai préféré la seconde partie à la première, je dois reconnaître que Jean Ray parvient à créer dans la demeure de Malpertuis une ambiance toute particulière. Sombre indéniablement, avec quelques pointes d'oppression et de peur. Mais ce n'est jamais dans l'excès, c'est tout en maîtrise, et cela reste plaisant à lire. Je ne sais pas si c'est possible, mais c'est une atmosphère qui dégage une aura. Ajoutez à cela le côté fantastique, et c'est un livre qui m'a fait penser au Horla de Maupassant (ça m'a donné envie de le relire en fait...).

Au final, c'est une lecture en demi-teinte, de par le mystère rapidement éventé. Néanmoins, l'ambiance et la structure du récit me permettent d'en garder une bonne impression. Je ne peux que vous conseiller de tenter l'aventure, pour découvrir les mystères de Malpertuis.

2 commentaires:

  1. Tu as moins apprécié que moi dirait-on? Dommage, j'ai beaucoup aimé pour ma part.

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  2. Effectivement.
    J'ai apprécié la manière dont il arrive à créer une ambiance forte, mais je n'ai pas accroché plus que ça à l'histoire.

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