vendredi 29 mars 2013

Yōko Ogawa - Le réfectoire un soir et une piscine sous la pluie

Le réfectoire un soir et une piscine sous la pluie, Yōko Ogawa, 1991, 110 pages.

Une lecture dans le cadre du Challenge Écrivains Japonais d'Adalana. Le mois de mars était consacré à Yōko Ogawa, romancière japonaise (la répétition c'est pour être sûr que tout le monde suit). Il est temps de publier cette chronique me direz-vous, le mois est presque terminé... C'est vrai. Mais il était surtout temps de commencer à lire du Yōko Ogawa, puisqu'en ce matin du 29 mars, je n'avais rien commencé (non pas que je n'ai rien lu d'autre, mais vous savez ce que c'est, on se dit qu'on a bien le temps de lire celui-ci avant celui-là, et au final, on est un peu juste...). Bref, pour moi qui comptait faire un petit triptyque de lectures concernant Ogawa, cela semblait mal engagé. Mais rien n'est encore joué.

Pourquoi commencer par Le réfectoire un soir et une piscine sous la pluie ? Pour trois raisons : il faut bien débuter quelque part ; ce sont des nouvelles, et ça peut être pas mal pour se faire un petit avis ; le livre fait 110 pages (oui, j'ai assuré...). Et encore, 110 pages dans un format où tiennent 7 mots sur chaque ligne... Bref, peu de pages, et pourtant deux nouvelles : Le réfectoire un soir et une piscine sous la pluie (un titre bien pratique pour faire du remplissage) et Un thé qui ne refroidit pas.

La première nouvelle, dont-je-ne-rappellerai-pas-le-nom-parce-qu'il-est-long-quand-même, a un titre étonnamment explicite. Lisez le premier paragraphe de la quatrième de couverture, et vous saurez tout. Sauf pour la mélancolie qui s'installe, parce qu'honnêtement, non, j'ai pas trouvé... J'ai un peu de mal à exprimer ce que j'ai ressenti, mais dans l'ensemble cela équivaut à penser que l'histoire ne décolle pas. J'ai rien contre le fait de raconter un moment anodin, pour essayer de faire passer des sentiments notamment, mais là ça ne prend pas, ça reste plat, au niveau de l'anecdote.

Pour la deuxième nouvelle, même chemin, lisez le deuxième paragraphe de la quatrième de couverture. Un peu plus de mystères et d'histoires dans celle-ci. Mais de la même manière, je ne vois pas en quoi cela bascule dans l'absurde. En fait, je ne vois pas dans trop dans quoi cela bascule. Il y a pourtant quelques pistes, des possibilités d'idées sur la mort, la routine, les livres, ... Mais tout tombe à l'eau avant de prendre de l'ampleur. On se retrouve au final avec quelque chose dont on ne sait pas quoi penser ou comprendre, et où il n'y a pas cette pointe de poésie et de beauté qu'est capable de dégager un Murakami.

Mais je réserve ma comparaison avec Haruki Murakami pour une future chronique, après en avoir lu un peu plus. A l'heure actuelle, après cette première plongée avec Yōko Ogawa, je ne suis pas convaincu, mais je sens qu'il y a du potentiel. A suivre.

2 commentaires:

  1. Réponses
    1. Ouais, c'est pas mal. Il y a pas trop de temps mort, et beaucoup de matchs, donc c'est sympa. Et puis l'essentiel, les passes de Kuroko, est bien fait : c'est pas tout à fait montré, c'est un peu dans la suggestion, mais ça rend bien.

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